Nettoyage des gaines de ventilation mécanique

DOPL'AIR met à votre disposition son expérience et son expertise pour garantir la qualité de l'air et la sécurité des occupants de votre bâtiment. Pour cela, nous recommandons de planifier régulièrement le nettoyage des gaines de ventilation. En effet, ces conduits peuvent s'encrasser avec le temps, ce qui présente divers dangers pour votre environnement :

 

  1. Risque d'incendie : Les substances qui s'accumulent dans les gaines peuvent être inflammables, augmentant ainsi le risque d'incendie.
  2. Prolifération de micro-organismes : Les saletés favorisent la croissance de champignons, de bactéries et de virus, pouvant contaminer les aliments exposés et mettre les occupants en danger d'intoxication.
  3. Dysfonctionnement du système d'aération : L'accumulation de saletés entrave le bon écoulement de l'humidité, ce qui crée un environnement propice au développement de moisissures. Ces dernières peuvent provoquer des réactions allergiques et des problèmes respiratoires.
  4. Surchauffe du moteur : Les impuretés qui obstruent les gaines augmentent la charge de travail du moteur par rapport au volume d'air à traiter, ce qui peut entraîner une surchauffe.
  5. Diminution des performances et réduction de la durée de vie des appareils : Si les gaines ne sont pas nettoyées, les performances des systèmes de ventilation diminuent progressivement, ce qui peut également raccourcir leur durée de vie.

 

Il est donc essentiel de procéder régulièrement au nettoyage des gaines de ventilation afin de prévenir ces risques et d'assurer un fonctionnement optimal du système. Chez DOPL'AIR, nous vous accompagnons dans cette démarche pour garantir la santé et la sécurité de tous les occupants de votre bâtiment.

Faire appel à une entreprise professionnelle !

Les techniciens d'une entreprise spécialisée bénéficient généralement d'une formation spécifique pour faire face à différents risques tels que le travail en hauteur, les risques chimiques, l'utilisation d'engins de levage (CACES), etc. Ils portent également les équipements de sécurité appropriés. De plus, grâce à leur expérience dans l'entretien des réseaux de ventilation, ils sont habitués à identifier les problèmes potentiels et à reconnaître les installations qui nécessitent une attention particulière.

Le syndrome du bâtiment malsain.

Les conséquences néfastes sur la santé des occupants peuvent résulter d'un mauvais entretien des gaines de ventilation. C'est ce qu'on appelle communément le syndrome du bâtiment malsain.

 

Le syndrome du bâtiment malsain, également connu sous le nom de syndrome du bâtiment insalubre, fait référence à un ensemble de symptômes ou de problèmes de santé associés à la présence ou à l'exposition à des facteurs environnementaux présents dans un bâtiment. Il se manifeste généralement lorsque les occupants d'un lieu, qu'il s'agisse d'un lieu de travail ou d'un domicile, présentent des symptômes similaires liés à leur environnement intérieur.

 

Les symptômes couramment associés au syndrome du bâtiment malsain peuvent inclure des problèmes respiratoires tels que la toux, la congestion nasale, les irritations de la gorge, les maux de tête, la fatigue, les étourdissements, les allergies, les irritations cutanées, les nausées et les troubles de la concentration. L'intensité et la fréquence de ces symptômes peuvent varier d'une personne à l'autre.

 

Les causes du syndrome du bâtiment malsain peuvent être multiples et complexes. Elles peuvent inclure une mauvaise qualité de l'air intérieur due à une ventilation inadéquate, à l'accumulation de moisissures, aux émissions de produits chimiques provenant de matériaux de construction ou de mobilier, à l'exposition à des allergènes tels que les acariens, aux polluants atmosphériques intérieurs, au radon, au monoxyde de carbone, ainsi qu'à d'autres facteurs environnementaux et de conception du bâtiment.

 

Il est important de noter que le syndrome du bâtiment malsain est un sujet complexe, et que ses causes et symptômes peuvent varier d'un cas à l'autre. Un diagnostic précis nécessite une évaluation professionnelle approfondie de la qualité de l'air intérieur et des conditions environnementales dans le bâtiment concerné.

 

Il est également à souligner que des réseaux de ventilation propres contribuent à des installations moins énergivores. De plus, l'accumulation de poussières peut augmenter la consommation d'électricité, pouvant aller jusqu'à 30% dans les pires des cas, et accélérer l'usure des filtres et des moteurs.

 

Il est donc essentiel de procéder régulièrement à des opérations d'hygiénisation et de désinfection des réseaux de ventilation afin de maintenir une bonne qualité de l'air intérieur dans les bâtiments.

Quelles sont les obligations légales ?

Différentes réglementations encadrent l'entretien des installations de ventilation dans différents types de bâtiments :

 

- Pour les Établissements Recevant du Public (ERP), l'arrêté du 25 juin 1980 modifié sur le règlement de sécurité contre l'incendie stipule dans l'article CH57 que les systèmes de ventilation et de conditionnement d'air doivent être régulièrement entretenus et maintenus en bon état de fonctionnement.

 

- Les bâtiments d'habitation sont soumis à l'arrêté du 31 janvier 1986 relatif au règlement de sécurité contre l'incendie, qui impose aux propriétaires l'obligation de réaliser des diagnostics et de procéder au nettoyage des installations.

 

- Pour les autres types de locaux, l'arrêté du 8 octobre 1987 prévoit que les chefs d'établissement sont tenus, conformément à l'article R-232-5-9 du Code du travail, de maintenir leurs installations en bon état sur les plans mécanique et hygiénique.

 

En ce qui concerne la qualité de l'air intérieur, la réglementation spécifique aux ERP exige une surveillance dans certains établissements accueillant un public sensible. Depuis le 1er janvier 2018, cela concerne les structures accueillant des enfants de moins de 6 ans, les écoles maternelles et élémentaires. Depuis 2020, cette exigence s'étend aux centres de loisirs, collèges et lycées, et à partir de 2023, à tous les autres établissements. Une évaluation des moyens d'aération ainsi qu'une campagne de mesure des polluants ou une autoévaluation à l'aide d'un guide pratique sont requises.

 

Des valeurs guides ont été définies pour trois substances particulièrement surveillées : le formaldéhyde, le benzène et le CO2. Ces valeurs visent à réduire la concentration de ces polluants dans l'air ambiant.

 

Lire notre article sur la QAI

 

Ces réglementations sont précisées par des décrets spécifiques, tels que le décret n° 2012-14 du 5 janvier 2012 concernant l'évaluation des moyens d'aération et la surveillance de la qualité de l'air, ainsi que par des arrêtés, comme l'arrêté du 1er juin 2016 sur les modalités de surveillance de la qualité de l'air dans certains ERP et l'arrêté du 1er juin 2016 sur l'évaluation des moyens d'aération.